PHOTOS de VENISE et de FRANCE

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RÉSUMÉS  DES  ÉCRITS  DE  SERGE  BASSENKO

 

Un recueil de pensées, 19 romans, une tragédie, des articles satiriques, des poèmes, des nouvelles, un récit de voyage. En général, on y trouve :

un jeune homme qui raconte sa vie de tous les jours
des amis qui s'aiment
les questions fondamentales sur la vie et l'être humain
une histoire réaliste, vraie et piquante
des régions de France variées et bien typées
un style vivant, simple et plein d'humour

 

 

LE SAGE
Version anglaise THE SAGE et chinoise  智者 之 書
(recueil de pensées – 189 pensées)

comment vivre ?


De toutes les œuvres que j'ai faites, Le Sage est la plus importante : c'est l'œuvre de ma vie. Il ne contient ni conseils ni règles, mais la réalité.

Si l'on cherche à savoir comment vivre, Le Sage permet de prendre conscience, et de décider par soi-même.

Il y a 189 petites pensées de quelques lignes, que j'ai écrites en français et en anglais.


 

ELLE EST, POUR MOI, UN MYSTÈRE.
Version anglaise SHE IS A MYSTERY TO ME.
(roman – 147 pages)

découverte de l'autre


Un garçon et une fille se rencontrent en colonie de vacances, et font l'apprentissage pathétique de l'amour et de l'autre : attirance irrésistible certes, mais dépendance, et engagement. Une autre personne, qui est-ce ? Peut-on s'y fier ? Être deux, c'est être ensemble, mais c'est aussi renoncer à sa liberté. Aventure bouleversante, où les deux jeunes vont jouer leur vie.


 

ON ME DEMANDE MA VIE.
Version anglaise MY LIFE IS EXPECTED OF ME.
(roman – 132 pages)

mise en cause de la société


Un lycéen mène la vie bien réglée d'un premier de classe dans un milieu bourgeois aisé. Au moment d'entrer dans le monde des hommes, les contradictions de la société et les questions de fond lui brûlent les doigts.

Les hommes prétendent tous lui assigner une place ; ses professeurs et ses parents veulent le modeler pour qu'il soit comme tout le monde ; ses camarades eux-mêmes le rejettent de leur groupe ; car l'individu et l'amitié passent après l'accord social. Personne finalement ne lui reconnaît le droit de vivre en étant lui-même.

Il ne trouvera de véritable soutien qu'auprès de sa camarade de classe Caramel, qui le comprend et l'entoure d'un chaud cocon.

Un souffle haletant balaye le récit du jeune homme ; les remarques cinglent, les pensées explosent, et laisseront finalement le héros seul, confronté au monde angoissant des hommes.


 

IL FAISAIT CHAUD.
Version anglaise IT WAS HOT.
(roman – 137 pages)

pouvoir inquiétant des mots


Six garçons et filles de 15, 16 ans sont en vacances dans la quiétude engourdie d'un été très chaud. Au cours d'une baignade, l'un d'entre eux extirpe du fond de l'étang une page d'un vieux parchemin écrite en grec.

Les amis sont envahis d'une curiosité frénétique pour éclaircir le mystère de cette page : lorsqu'une pensée est nouvelle, faut-il s'en rapporter à l'autorité ? parle-t-on pour comprendre ou pour dominer ? les mots disent-ils la vérité ? Les animaux n'ont pas besoin de mots, les sentiments non plus. A qui faire confiance ?

Dans le secret, la nature dévore la vie et redonne la vie, indéfiniment. Nous sommes nés de l'inconnu. Pourquoi ne pas lui faire confiance ?

Ce roman sur la valeur des mots baigne dans une profonde poésie, faite de mystère, de brume, et de vent. Et les six jeunes gens accordent leurs voix nuancées pour faire de ce récit un modèle de conte philosophique.


 

NOUS ÉTIONS JOYEUX.
Version anglaise WE WERE GLAD.
(roman – 138 pages)

découverte de l'amour


Découverte de l'amour par deux adolescents à peine pubères.

Les deux amoureux sont avides de se connaître – par eux-mêmes, et non à travers les opinions d'autrui. Ils découvrent que le mensonge est un droit, qui protège la vie personnelle, et que leur vie leur appartient.

Bons élèves, ils s'entendent très bien avec leur entourage. Mais les autres s'inquiètent pour eux, car ils estiment que les deux jeunes n'ont pas encore l'âge d'aimer.

Les deux adolescents, perturbés de toutes ces pensées troubles qu'ils devinent, découvrent que le mal n'est pas le fait d'avoir des enfants, mais bien le désir d'en avoir, parce que le désir est plus fort que tout, effrayant car incontrôlable. Les enfants viennent du désir, et non des convenances.

C'est en pleine conscience que les deux amoureux décideront d'accomplir leur vie, c'est-à-dire leur amour.

Le récit est plein d'émotion et de suspens, de fraîcheur et de passion, et tel sans doute qu'on aurait voulu l'avoir vécu soi-même.


 

IL FAUT QUE JE SOIS UN HOMME.
(roman – 171 pages)

fin des paysans


En 1967, l'avance irrésistible du progrès menace le monde rural et annonce la fin des paysans.

Faudra-t-il choisir entre Nature et Progrès, contemplation et travail ? L'école et la science nous facilitent la vie, mais ne nous apprennent ni à vivre, ni à décider quelles choses méritent d'être vécues. En plus, elles façonnent notre vie et, sournoisement, notre pensée. Quel est le sens de ce que l'on fait et quel monde veut-on fabriquer ? Reste-t-il seulement de la place pour les sentiments et l'amitié ? Qu'est-ce que c'est, être un homme ?
Ces questions cruciales agitent le jeune héros, fils du notaire, et ses amis paysans, bientôt en âge d'entrer dans la vie.

L'action se déroule en Bourgogne, parmi les collines et les prés que l'auteur connaît bien.
Les travaux rythment les journées, et sentent bon la terre, les champs et les bêtes.
Le personnage de Simplette, fille de la campagne réfractaire à l'école, finira par symboliser la force tranquille et millénaire du monde paysan, que le modernisme a fragilisé et presque déjà submergé.

Vision douloureuse certes, mais pas tout à fait pessimiste, car si on ne peut arrêter l'évolution du monde, l'espoir existe d'une nouvelle vie, qui réunira le fils du notaire et l'attachante jeune paysanne, Herbe folle.


 

LA VALLÉE EST LOIN.
(roman – 135 pages)

méditations sur la Pensée


Un jeune homme, Aigle, invite un ami à passer les vacances chez ses grands-parents. Tous deux font des randonnées dans la montagne, en compagnie de deux amies, Gentiane et Ciel bleu. Au milieu des rires et des bourrades, dans le calme serein et grandiose de la montagne, les idées viennent avec facilité, et les amis s'enflamment à débattre de la pensée, des sentiments, de la morale et de la nature.

Les premiers hommes, imaginent-ils, ont eu peur de la pensée, car elle trouble le bonheur de la vie quotidienne. Ils ont éliminé ceux qui pensaient mal, et délégué la pensée au meilleur penseur, le rendant responsable de tout.

La pensée est incapable de connaître le sentiment et le sentiment a besoin d'autrui pour exister. Or, un ami n'est pas vraiment une autre personne, il ne peut donc détruire son être en aimant.

La morale nous apprend à vivre. Mais elle remplace notre pensée par la pensée des autres, changeante et trompeuse. Comment rester soi-même, dans ces conditions ?

La nature enfin nous offre l'accomplissement parfait de nos instincts, éternellement. Mais l'homme ne se contente pas de répéter la nature, car la pensée l'a rendu maître de son destin. L'homme oui, mais les hommes non ; car bien des hommes refusent de penser par eux-mêmes, et détruisent ceux qui pensent.

Finalement, le monde connu est ennuyeux, déclare un étrange visiteur. Faut-il convenir avec lui que la seule façon d'oublier cet ennui est de se fuir soi-même ?

Les jeunes gens, à bout de recherches, finissent par constater que personne ne peut enseigner à penser, ni dire si on pense correctement, ni à quoi cela sert. Devant l'échec de leur pensée, ils concluent qu'il ne leur reste plus désormais qu'à faire confiance à la vie, puisque c'est elle qui les fait vivre.


 

IL PLEUT. – Venise 1973
Version anglaise IT'S RAINING. – Venice 1973
(roman – 177 pages)

Venise, ou l'envers du décor


Qui n'a jamais eu envie de vivre à Venise, comme un vrai Vénitien ? et de découvrir sa lagune sauvage et secrète ?

Vivre au rythme des marées, aller voir ses amis en barque ; connaître par l'intérieur ces palais des mille et une nuits ; manœuvrer une gondole, réparer une barque ; pêcher des anguilles ou des crabes dans la lagune, avoir un oncle sur une île et l'accompagner au marché de Venise pour vendre ses oignons et ses haricots ; déguster les plats typiques avec sa famille ou ses amis ; se promener la nuit dans le chaud cocon d'une ville rendue pleinement à ses mystères.

Mais ce monde délicat et raffiné cède peu à peu sous le poids menaçant du tourisme et du modernisme.

Que faire à Venise ? Des commerces éloignés et limités, des maisons sans confort, une vie trop chère. Les artisans disparaissent ; les commerces flattent les touristes : fast food, tee-shirts et gondoles en plastique.

En masse, les Vénitiens quittent leur patrie, car ils ne se sentent plus chez eux. Finis la vie de quartier, les jeux des enfants, le linge étendu dans les rues. Venise se transforme petit à petit en un musée superbe, et les habitants qui restent encore se demandent avec angoisse quel avenir leur sera réservé.

Ce drame est celui des jeunes héros du roman. Un garçon, son amie et sa cousine sont vénitiens de souche. Le héros vient d'ailleurs. Grâce à ses amis, il découvre avec émerveillement cette vie et s'attache peu à peu à ce monde et à la cousine, qu'il ne voudra plus quitter.

Ce livre est un document exceptionnel sur l'intimité occultée de la ville la plus célèbre du monde, il se nourrit de la connaissance directe et vécue de l'auteur.


 

UNE NEIGE FINE VENAIT DE TOMBER. – Paris 1948
Version anglaise SOME LIGHT SNOW HAD JUST FALLEN. – Paris 1948
(roman – 271 pages)

Paris en 1948


Paris, 1948. Un document captivant sur un Paris aujourd'hui disparu, et vécu de l'intérieur par ses habitants. Ici, des jeunes gens en première année d'université. Vie turbulente et chaleureuse des étudiants du Quartier latin ; vie animée et gaie des quartiers ; vie populeuse et élégante du Paris des monuments, des spectacles et des grands magasins ; vie paisible des squares et d'autres recoins cachés ; vie insolite des artistes et des petits métiers, des Puces et des fêtes à Pasteur.

Le héros s'est épris de Dryade, qui l'emmène chez elle, au bord du lac d'Annecy en Savoie, pour les vacances. La province aurait dû lui paraître morne, fruste, rude. Mais il y découvre de merveilleuses montagnes, une vie rythmée par la nature, le sérieux et la simplicité des gens. Il y perçoit aussi la mainmise insolente de Paris sur les provinces.

Dans le Genevois, chez la grand-mère de Dryade, il rencontre son extraordinaire cousine, qui voit si mal avec ses yeux mais si bien avec son cœur, et qui voudrait savoir si le monde existe là-bas, derrière la crête, là où le ciel s'arrête.

Le cœur des deux héros restera en Savoie, mais la raison les ramènera à Paris.


 

JE LA VOYAIS DANS LE MIROIR.
Version anglaise I COULD SEE HER IN THE MIRROR.
(roman – 219 pages)

l'inconnu est partout


Des vacances ordinaires, et un héros ordinaire. Mais... Dans l'armoire il y a un miroir étrange, à l'image instable et floue.

Le héros y voit la chambre d'une fille de son âge, chambre qui se métamorphose selon l'humeur bouillonnante de sa propriétaire. Elle semble connaître le héros, savoir tout ce qu'il fait et ce qu'il ressent. Mais le miroir est muet, et les deux jeunes ne peuvent se parler ni s'entendre. Ils communiquent pourtant, en silence, par le mouvement des doigts sur le piano, la compréhension d'un devoir de classe, l'émotion et les sentiments surtout.

Tout cela est-il vraiment réel ? est-ce imagination ou folie ? Et le monde dit normal, tellement insaisissable, changeant avec nos pensées et nos sentiments, avec ce que nous ne voyons pas et qui agit pourtant ?
Au fond, la vie ressemblerait-elle à un train, qui emporterait des passagers incapables de savoir quel est le trajet ni le but du voyage ? Est-il possible de connaître ce qui n'existe pas ?


 

DERNIÈRES VACANCES AVANT L'ANNÉE DES EXAMENS.
(roman – 185 pages)

plénitude de la vie quotidienne


Un jeune homme de 17 ans revient passer les vacances d'été au pays, dans le Jura. Pour la première fois, le jeune citadin se met à apprécier les paysages paisibles de la montagne, ses vaches familières et ses habitants attentionnés. Aube, sa jeune voisine, le connaît et l'attend depuis toujours ; elle le guide vers ce monde nouveau, qui sera aussi celui d'un amour partagé et tendre.

Sous la forme du journal intime, c'est un roman fondamentalement original. Il montre que le bonheur est dans les liens humains et la banalité de la vie, et n'a pas à être cherché qui sait où, dans l'insolite, l'imaginaire ou l'ésotérique. L'intimité et la sincérité troublantes du récit, une vie personnelle et ordinaire, la poésie et la douceur des touches font de ce roman une oeuvre inclassable et merveilleuse.


 

LES ORGES VENAIENT DE FRISSONNER.
(roman – 228 pages)

émerveillement sur le vieux chemin


Les vacances d'été de quelques jeunes gens venus dans la famille, en Bourgogne : campagne paisible et maisons fortifiées. Le fil directeur, une pièce de théâtre que les jeunes gens veulent jouer pour le plaisir. Mais entre une raison qui s'agite dans le vide, des actions souvent inutiles, notre avenir sera-t-il voué à jouer, pour l'éternité ? La vraie vie, qu'est-ce que c'est ?

Un récit qui privilégie les atmosphères, les sentiments et la vie de tous les jours, avec la présence merveilleuse de la terre ; du vieux chemin, témoin d'un passé qui traverse le présent avec la sûreté de la destinée ; le retour lancinant des mêmes phrases, comme dans un conte, ou une obsession.

Un roman à lire avec tendresse.


 

VITE, NOUS ALLONS RATER LE PETIT TRAIN !
Version anglaise COME ON, WE'RE GOING TO MISS THE TRAIN!
(roman – 261 pages)

vacances provinciales


Vacances provinciales dans la douce France de 1959.

Les héros en sont huit camarades de classe de troisième, qui passent leurs vacances d'été dans leur petite ville, où campagne et artisanat se mêlent. Des jeunes gens à l'esprit sensé et pratique, dont la fougue n'empêche pas les inquiétudes sur leur avenir et le monde des adultes qui les attend.
Pour ne citer que deux exemples, le petit groupe, convaincu qu'une histoire sans méchant est parfaitement capable de plaire, se démène pour monter un tendre spectacle de marionnettes pour des bambins gardés par une tante. Ils se préoccupent aussi des études d'une de leurs camarades, fort douée, mais qui abandonnera l'école pour préserver sa vie personnelle.

Les rapports sont orchestrés par « les jumeaux », un garçon et une fille presque du même âge, toujours fourrés ensemble depuis la petite enfance, et organisant déjà leur vie l'un avec l'autre. La poésie voile avec douceur la cabane qu'ils se sont construite près de la rivière, la petite grenouille verte qui vient leur rendre visite et le wagon merveilleux où ils font leurs plus beaux voyages.

Voici la vie que l'on vit généralement sans s'en rendre compte, et que l'on découvre soudain vraie et pleine. Un réalisme aigu, une fraîcheur amusée et finalement la foi dans l'homme sont les principales ressources du récit.


 

ELLE VENAIT D'APPARAÎTRE HORS DU BOIS.
(roman – 292 pages)

la vie est possible


En 1964 le héros et l'héroïne viennent de la ville passer les vacances chez leurs grands-parents qui habitent en Bourgogne une région de collines escarpées : « la forteresse ». Les deux héros ressemblent à l'austérité de l'endroit ; ils se rencontrent et s'aiment.

Un groupe d'amis se forme autour des deux adolescents, et des liens se tissent, parmi les blagues et les bons mots. Les conversations sont animées : l'histoire ancienne amène à réfléchir sur le passé ; les sciences, sur la nature ; l'école, sur les autorités et la pensée. De nombreux personnages secondaires brossent avec réalisme des tableaux de moeurs et de caractère, de la campagne et de la ville.

Recherche du passé par l'étude des paysages et des cartes, escapade dans les vignobles, séjour dans des collines verdoyantes, promenades dans des contrées granitiques, journée parmi les villages et les champs, tout cela pique la curiosité du lecteur et apprend combien le monde peut être varié.

Ce petit monde déborde de vie et nous entraîne irrésistiblement dans son mouvement, avec ses émotions, son humour et ses rêves. On peut vivre une vraie vie, c'est la leçon du livre.


 

AUTOUR DE MOI, LES OISEAUX CHANTAIENT.
Version anglaise AROUND ME THE BIRDS WERE SINGING.
(roman – 358 pages)

Damoiselle et Damoiseau


En 1950, près de Paris, deux adolescents se prennent d'affection. La jeune fille est venue d'une grande ville passer ses vacances dans le village où habite le garçon.

La vie se déroule tranquillement, parmi les rires, les jeux et les promenades. En contrepoint, la futilité des plages et des champs de courses ; l'exploration de la campagne normande où vivent les grands-parents ; la ville de la jeune fille, avec son fleuve et son grand port.

Des images intensément poétiques et symboliques, sur lesquelles le temps n'a pas de prise. Retour de mêmes scènes, la jeune fille apparaissant en dame du Moyen Âge par exemple ; ou les deux héros, assis sur un vieux banc devant le petit étang qui rêve ; ou encore l'image de la route mystérieuse dont on ne sait ni d'où elle vient, ni où elle va.

Monde immuable que l'amitié et l'affection sous-tendent de liens puissants. La musique – elle chante, il l'accompagne au piano – et les conversations sentimentales avec Schumann ; l'accordéon de la jeune Bouton s'animant pour les fêtes et les danses de l'heureuse compagnie ; la sollicitude chaleureuse de la jeune Bouclette, qui s'ingénie à rapprocher les héros ; enfin, l'extraordinaire personnage du chat, sorti tout droit d'un conte de fées, qui profère à son maître des sentences acérées et profondes.

On ferme le livre comme on fermerait une fenêtre, avec la mélancolie de quitter des amis qu'on a laissés vivre là-bas, dans les pages du livre.


 

JE PARS AU LOIN.
(roman – 321 pages)

partir, pour trouver quoi ?


Ce roman présente trois sortes de voyages : le tourisme, la campagne et la vraie vie.

Un garçon et une fille se rencontrent aux vacances d'été chez leurs grands-parents respectifs. Avec quelques camarades, ils partagent la vie dorée des estivants sur la Côte d'Azur, visitent le pittoresque arrière-pays et les hauteurs grandioses des Alpes.

Le Ségala leur révélera l'humble vie de la campagne, causses désolés ou rives verdoyantes de rivières.
Ces séjours seront l'occasion de comparaisons entre capitale et lieux touristiques, modernisme et tradition, vacanciers et campagnards. La vie d'autrefois n'est plus possible, certes, mais doit-on pour autant accepter la mainmise moderne sur la conscience ?

C'est en Auvergne que se résoudront les contradictions. Les amoureux sont chaleureusement accueillis dans la maison ancestrale de la jeune fille. La bibliothèque aux vieux livres, l'atelier d'horlogerie, l'ambiance familiale, attentionnée et joyeuse, révèleront qu'on est chez soi là où est son coeur. Les voyages se terminent sur les solitudes pleines d'humanité du pays des volcans, sereines et envoûtantes.

Le retour à la capitale sera celui de deux jeunes gens qui savent désormais comment ils veulent vivre.


 

UN SOUFFLE D'AIR CHAUD VENAIT DE ME RÉVEILLER.
(roman – 223 pages)

cours de vacances de Maître Canard


Parmi les champs et les bois, une petite vallée où court un petit ruisseau, où dort une petite mare, avec des enfants qui viennent pêcher des têtards, avec des poules, des vaches, et un canard savant qui fait des maths et de la physique. C'est là qu'habite Saphir, la jeune fille aux yeux qui veulent savoir, dont le héros est tombé amoureux.

Elle voudrait être dans la même classe que lui à la rentrée prochaine, et lui demande de l'aider à sauter les deux classes qui les séparent. Le héros devient son professeur attitré pendant les vacances d'été, et l'élève s'ouvre à la compréhension de la nature, de la vie, et à la poésie du monde.

Mais la plus belle leçon à tirer du roman est celle des sentiments. Désormais, les deux amoureux sont ensemble. Car, comme dit Saphir, « Quand les forces viennent du coeur, elles ne peuvent manquer. »


 

LA RIVIÈRE DORT À L'OMBRE DES GRANDS VERGNES.
(roman – 403 pages)

la pensée flâne


Roman foisonnant, pétri de méditations, de rêve, d'amour et de poésie.

Le berceau en est la Charente et sa douce et nonchalante campagne. Les acteurs, six camarades de pension, garçons et filles, issus d'un milieu d'artisans et de petits bourgeois, qui se retrouvent en vacances. Et le sujet, la quête ardente de la Vraie Vie.

Promenades, visites dans des régions voisines, rencontres multiples et étonnantes, et même les plus humbles tâches quotidiennes opposent intelligemment la vie normale, qui tend trop souvent à déshumaniser les hommes, et la vie personnelle, qui seule permet d'être soi-même, garante de la chaleur de l'amitié et de l'amour.

Désopilants raisonnements par l'absurde, extrême finesse psychologique des dialogues, poésie intense de la nature et mystères de la vie baignent dans un charme fou.


 

LE PAYSAGE ME REGARDAIT.
(roman – 193 pages)

dans un coin du coeur


Un autre monde surgit du passé, une vie disparue, où des êtres humains pourtant vivaient, pensaient, aimaient.

C'est en Lorraine ; une image d'Epinal avec son petit village, parmi les collines couvertes de champs, de prés et les multiples ruisseaux ; du temps des chevaux et des premiers tracteurs, du temps où on ne peut plus continuer à être maréchal-ferrant.

Les trois enfants du maréchal vont vivre d'une autre vie que leurs parents : l'aîné fera des études, la cadette aime le fils d'un banquier de la ville, et le plus jeune deviendra agriculteur, ou éleveur, ou les deux.

Emouvant, nostalgique, émerveillé ou tendre, le récit s'écoule comme les jours : ou qu'on soit, si on s'aime, on vit.


 

L'AUBE COMMENÇAIT À PERCER LA NUIT.
(roman – 409 pages)

mon amour


L'histoire se passe à Versailles et dans sa région. Les personnages sont des camarades de première et terminale, le héros et l'héroïne vont tomber amoureux l'un de l'autre. L'action ? l'école et de brefs voyages à droite et à gauche en France – montagne, campagne, marais, neige, mer. Le récit est parsemé des pensées sur la vie et des conversations légères et bouffonnes des jeunes gens.

Mais ce qui surprend chaque fois et fascine, c'est une vision sentie, quotidienne, et tellement vraie que l'intimité en devient parfois presque troublante.

L'espace d'un livre, on a vécu et on s'est nourri d'une autre vie que la sienne.


 

ANTIGONE
Version anglaise ANTIGONE
(tragédie en un acte)

droits de la personne


Le mythe grec d'Antigone trouve ici une expression forte et originale.

Une brève tragédie en un acte, martelée de répliques incisives et lourdes de sens, place Antigone devant un choix dramatique : doit-elle se contenter de la vie ordinaire de tout un chacun, ou obéir d'abord aux lois de la cité ?

L'originalité de cette nouvelle Antigone sur le mythe grec veut qu'elle soit fidèle à son être plus qu'aux hommes et aux dieux, et que, poussée par les lois impérieuses qu'elle sent au fond d'elle-même, elle ignore ce qui la fait agir et pourquoi. Personnage entier et sincère, elle a habité l'auteur plus d'un demi-siècle avant de venir au jour.


 

LA VIE
(nouvelles – 131 pages)

quête de l'autre et de la vie


Nouvelles émouvantes ou tendres, errant entre premiers émois, tentatives de conquête et impossible amour. D'autres sont des conversations entre amis traitant des sentiers de la vie, ou encore de la véracité des personnages. La part des souvenirs donne à l'ensemble force et sincérité.


 

RÊVES ET FLÂNERIES
(77 poèmes)

rêves et flâneries


Presque uniquement des sonnets, mélodieux et nostalgiques, s'émerveillant de la campagne, de la vie simple et des sentiments affectueux. Ce qui ne va pas sans quelques pointes réalistes et parfois ironiques.


 

PRAECOR
Version anglaise PRAECOR
(articles satiriques)

satire de la société


Dialogues satiriques.

Une ribambelle de petits articles, désopilants et explosifs, croquant à belles dents l'absurdité et le ridicule de nos contemporains.


 

SOUVENIRS DU FRIUL
Version italienne SOUVENIRS DU FRIUL
(récit de voyage – 46 pages)

promenades


Petits chapitres écrits avec mon amie Eléonore Mongiat pour raconter nos balades dans ses montagnes, au nord de Venise, en Italie. Nous sommes partis à la chasse aux souvenirs et à la découverte d'une ancienne vie.


 

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